Accéder au contenu principal

Bilan des récoltes et frelons en 2019 en seine et marne

 

Merci à tous les adhérents qui ont participé ! Voici la synthèse qui a été adressèe à la Revue Abeilles et Fleurs en vue de l'établissement du bilan national.

Bilan des récoltes 2019 et frelons

en seine et marne

Rappel : les adhérents du GABI, syndicat seine et marnais, sont essentiellement pluriactifs et ne pratiquent pas la transhumance.

Miel de printemps (colza, aubépine, arbres fruitiers, etc) : la récolte a été moyenne : 6 kg par ruche en production. Depuis plusieurs années, les nouvelles variétés de colza ne sont plus aussi attractives et les floraisons du fait de la diversité des espèces s’étalent sur une trop longue période conduisant à des cristallisations dans la ruche et des pertes de récoltes.

Miel d’acacia : pas de miel d’acacia en Seine et Marne ! Des gelées tardives ont nui à la floraison ou de fortes pluies dans le sud ont lavé le nectar.

Miel de forêt (ronce, tilleul, châtaignier) : difficile de dissocier le miel de tilleul du miel de châtaignier en Seine et Marne car les floraisons se chevauchent davantage d’année en année (réchauffement ?), la récolte a été convenable : 12 kg par ruche en production. Les abeilles ne trouvant plus par la suite de nectar ont prélevé en partie sur leurs réserves.

Soit un total de miellées de 18 kg par ruche.

Le frelon asiatique : les frelons asiatiques sont apparus tardivement vers le 15 aout et ont été très présents dans le nord de la Seine et Marne.

Par contre, dans le sud de la Seine et Marne, ils n’ont pas vraiment stressé les abeilles qui ont pu continuer leur va-et-vient. Certains ruchers davantage au sud-ouest n’ont pas du tout été touchés contrairement à l’année précédente. Outre le piégeage de printemps qui a eu une réelle efficacité, la canicule a nui au développement du frelon asiatique. Les conventions entre le GDSA 77 et les communes ont contribué à cette efficacité. A noter que le frelon européen adopte le même comportement que le frelon asiatique dont un rapprochement de l’entrée des ruches.