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Accord avec le syndicat des propriétaires forestiers de seine et marne

Une convention a été signée entre la Fédération des syndicats apicoles de seine et marne (dont le GABI)  et le syndicat des propriétaires forestiers de seine et marne avec pour objectif la protection de l'abeille et le maintien d'une relation harmonieuse entre l'Homme et l'Abeille.

Cependant, les dispositions pratiques n'ont pas encore été finalisées, merci d'attendre avant de prendre contact, nous vous donnerons les informations...

En savoir plus : Article du Parisien

Impacts sur la santé

Néonicotinoïdes et impacts sur la santé

La question des impacts des néonicotinoïdes sur la santé s’impose au regard de la contamination généralisée de notre environnement, des eaux et de l’imprégnation de l’alimentation. Bien que l’état de la science ne fournisse pas encore de synthèse globale sur ces conséquences sanitaires et que les études se poursuivent sur le sujet, plusieurs publications font apparaitre des risques d’effets chroniques de ces produits sur la santé humaine.

Contamination généralisée de l’eau et de l’alimentation par les néonicotinoïdes

  •   En novembre 2015, le Service de l’Observatoire des Statistiques du ministère de l’Ecologiei a rapporté que pour 2013, l’imidaclopride a fait son entrée dans le top 15 des substances les plus détectées dans nos cours d’eau. Une « tendance préoccupante » selon les experts et une progression fulgurante, car 5 ans auparavant, l’insecticide emblématique des néonicotinoïdes ne se retrouvait qu’au-delà de la 50ème place. Dans cette liste des 15 pesticides, l’imidaclopride est le seul insecticide.

  •   En 2008, la Commission européenne a constaté que l’imidaclopride est l’une des cinq molécules les plus rencontrées dans les fruits et légumesii.

  •   Une étude américaine et néo-zélandaiseiii de 2014 a mesuré quantitativement les néonicotinoïdes dans divers aliments communs à la consommation humaine et tous les échantillons de fruits et de légumes contenaient au moins un néonicotinoïde. Pour 3⁄4 des fruits et la moitié des légumes analysés, au moins deux néonicotinoïdes étaient retrouvés.

  •   Pour la France, une recherche de résidus de néonicotinoïdes dans des aliments végétaux effectuée en 2013iv a montré une contamination de 80 % des échantillons de thés, de 45 % des courgettes, 25 % des tomates, 16,7 % des aubergines et 12,2 % des fraises. Même si ces derniers résultats ne prétendent pas refléter exactement l’état moyen de la contamination par des néonicotinoïdes dans des aliments vendus en France, ils mettent en évidence l’absorption quotidienne de résidus de ces insecticides.

  •   Des néonicotinoïdes ont été retrouvés dans les urines humaines. Une étude japonaisev a mis en évidence la contamination des échantillons d’urine à l’imidaclopride, au thiamethoxam et à la clothianidine chez 90 % des sujets, et à l’acétamipride chez plus de 50 %.

    Toxicité neurologique, perturbation endocrinienne, génotoxicité et cancérogénicité des néonicotinoïdes

    Il n'existe pas d’étude épidémiologique (Inserm, Invs, Agrican) concernant une toxicité par exposition chronique aux néonicotinoïdes. Cela est surprenant lorsqu’on sait qu’un tiers des insecticides vendus dans le monde sont des néonicotinoïdes. Néanmoins, des publications récentes font apparaitre les risques d’effets chroniques des néonicotinoïdes pour la santé humaine, à travers des études sur l’animal ou sur des cultures de cellules humaines.

  •   Toxicité neurologique : une étude japonaisevi a mis en évidence les impacts chez les mammifères de l'acétamipride et de l'imidaclopride sur le cervelet, conduisant à des anomalies morphologiques du développement cérébral et des troubles du comportement. A la suite de cette publication, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a émis en 2013 un avisvii établissant un lien potentiel entre ces deux molécules et la neurotoxicité développementale. En d’autres termes, elle a identifié un effet potentiel nocif sur le développement des neurones et des structures cérébrales chez un fœtus ou un jeune enfant. Par ailleurs, l'imidaclopride inhibe une enzyme hépatique qui conduit à l'accumulation dans l'organisme d'une substance neurotoxique la delta ALAviii.

  •   Perturbation endocrinienne (thyroïde et reproduction) : l'Agence canadienne pour la régulation de la lutte antiparasitaire (ARLA)ix considère que trois néonicotinoïdes (la clothianidine, l'acétamipride et le thiamethoxam) sont des perturbateurs endocriniens potentiels et suspecte des effets sur la reproduction chez les animaux. Concernant le thiaclopride, une étudex met en évidence son action de perturbateur endocrinien sur la thyroïde chez le rat et décrit des effets synergiques pour l'association thiaclopride-deltaméthrine sur la thyroïde, association bien connue

dans le pesticide Protéus largement utilisé en France sur le colza. Le thiaclopride a récemment fait l’objet d’une proposition de classification cancérigène et reprotoxique de catégorie 2 par l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) conduisant l’ANSES « à considérer la substance comme ayant des effets perturbateurs endocriniens »xi. La base AGRITOX de l’ANSES classe cette substance en risque 1B (substance présumée toxique pour la reproduction humaine). Les mêmes effets perturbateurs endocriniens ont été mis en évidence pour l’imidaclopride chez les mammifères et les oiseauxxii. D'autres études ont montré l’action de perturbation endocrinienne de la clothianidine chez le rat en cas d'exposition prénatalexiii.

  •   Génotoxicité et cytotoxicité humaines : une étude in vitroxiv a montré les effets cytotoxiques du thiaclopride lors de la division cellulaire de lymphocytes humains. L’exposition des lymphocytes humains à des pesticides à base de thiaclopride, de clothianidine ou d’imidaclopride a montré des effets cytotoxiques et des dommages à l’ADN ouvrant la voie à la cancérogenèse et à la mutagenèsexv.

  •   Carcinogènicité du thiaclopride : depuis 2002, l’Agence de protection de l’environnement amériacaine (EPA) a classé le thiaclopride en catégorie 2 (i.e. substance suspectée d’être cancérigène pour l’homme). Par ailleurs, cette même molécule a récemment fait l’objet d’une proposition de classification cancérigène de catégorie 2 par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA)xvi.

  •   Des effets cocktail : en présence de certains autres pesticides la toxicité des néonicotinoïdes peut-être fortement augmentée. Ces propriétés synergiques sont à prendre en considération étant donné que de nombreux résidus de pesticides sont présents dans le corps humain. Ont été notamment observés : 1/ l'effet synergique de l'imidaclopride et du mancozébe sur la thyroïde chez la sourisx 2/ les effets synergique de l'association thiaclopride et deltamethrine sur la thyroïdexvii chez le rat (association retrouvée dans le Protéus très utilisé sur les colzas français) 3/ Par ailleurs, a été mise en évidencexviii une forte toxicité cellulaire sur des cellules humaines de formulations commerciales contenant de l’imidaclopride ou de l’acétamipride associant la substance active avec ses adjuvants. Cette toxicité peut être jusqu’à 1000 fois plus grande que celle de la substance active seule.

  • Source : UNAF, Greenpeace, Génératiosn futures, Fondation Hulot, Agir pour la biodiversité, Confédération paysanne, Agir pour l'environnement, France Nature Environnement

  • i CGDD-SOeS (2015), Les pesticides dans les cours d’eau français en 2013

    ii Santé et Environnement : Niveaux records de pesticides dans les fruits et légumes européens. http://www.sante- environnement.be/spip.php?article200
    iii Chen M1, Tao L, McLean J, Lu C. Quantitative analysis of neonicotinoid insecticide residues in foods: implication for dietary exposures. J Agric Food Chem. 2014 Jul 2;62(26):6082-90.
    iv http://www.generations-futures.fr/2011generations/wp-content/uploads/2013/06/Dossier_neonic_final_030613.pdf

    v Ueyama J 1 , Nomura H , Kondo T , Saito I , Ito Y , Osaka A , Kamijima M. Biological Monitoring Method for Urinary Neonicotinoid Insecticides Using LC-MS/MS and Its Application to Japanese Adults. J Occup Health. 2015 Jan 19;56(6):461-8. vi Junko Kimura-Kuroda*, Yukari Komuta, Yoichiro Kuroda, Masaharu Hayashi, Hitoshi Kawano ; Nicotine-Like Effects of the Neonicotinoid Insecticides Acetamiprid and Imidacloprid on Cerebellar Neurons from Neonatal Rats ; PLoS ONE | 1 February 2012 | Volume 7 | Issue 2 | e32432

    vii http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3471

    viii E Sauer : liver delta aminolevulinate deshydratase activity is inhibited by neonicotinoids and restored by antioxidants agents Int J Environ Res Public Health Nov 2014 Nov; 11(11): 11676–11690
    ix http://www.sagepesticides.qc.ca/

    x Sekeroglu V1, Sekeroglu ZA, Demirhan E. Effects of commercial formulations of deltamethrin and/or thiacloprid on thyroid hormone levels in rat serum. Toxicol Ind Health. 2014 Feb;30(1):40-6
    xi Avis de l”ANSES sur 7 janvier 2016, Saisine n° 2015-SA-0142, p.17

    xii Pandey SP1, Mohanty B2 The neonicotinoid pesticide imidacloprid and the dithiocarbamate fungicide mancozeb disrupt the

    pituitary-thyroid axis of a wildlife bird Chemosphere. 2015 Mar;122:227-34.
    xiii Bal, Effects of clothianidin exposure on sperm quality, testicular apoptosis and fatty acid composition in developing male rats, Cell Biol Toxicol 2012
    xiv Kocaman AY1, Rencüzoğulları E, Topaktaş M. In vitro investigation of the genotoxic and cytotoxic effects of thiacloprid in

    cultured human peripheral blood lymphocytes.Environ Toxicol. 2014 Jun;29(6):631-41.
    xv Calderón-Segura M.E., Gómez-Arroyo S., Villalobos-Pietrini R., Martínez-Valenzuela C.,Carbajal-López Y., Calderón-

    Ezquerro M.D.C., Cortés-Eslava J., García-Martínez R., Flores-Ramírez D., Rodríguez-Romero M.I. Evaluation of genotoxic and cytotoxic effects in human peripheral blood lymphocytes exposedin vitro to neonicotinoid insecticides news. J.Toxicol. 2012;2012 doi:
    xvi Avis de l”ANSES sur 7 janvier 2016, Saisine n° 2015-SA-0142, p.17

    xviii Mesnage R1, Defarge N1, Spiroux de Vendômois J2, Séralini GE1 Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles. Biomed Res Int. 2014;2014:179691

Impacts environnement

 

Néonicotinoïdes et impacts sur l’environnement

Les néonicotinoïdes sont une famille d’insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes. Ce type de produits est présent sur le marché français depuis 1994. Cette dénomination de néonicotinoïdes concerne les substances actives suivantes : thiaméthoxam, imidaclopride, thiaclopride, acétamipride, et clothianidine, qui sont par exemple jusqu'à 10.000 fois plus toxiques que le DDT pour les abeilles.

Contrairement à d'autres pesticides qui restent sur la surface du feuillage traité, ces insecticides systémiques pénètrent dans la plante et sont transportés dans tous les tissus (feuilles, fleurs, racines et tiges, ainsi que dans le pollen et le nectar).

En conséquence de leur usage largement répandu, ces substances se retrouvent dans tous les compartiments de l’environnement : sol, eau et air. La persistance dans les sols, les cours d'eau et les plantes non-cibles est variable mais peut être longue. Ainsi, la demi-vie des néonicotinoïdes dans les sols est de plusieurs mois et peut dépasser 1000 jours. De même, ils peuvent persister dans les plantes ligneuses pour des périodes supérieures à un an.

L’évaluation mondiale intégrée (WIA : Worldwide Integrated Assessment) entreprise par le groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP : Task Force on Systemic Pesticides) a fourni une analyse complète et indépendante sur ces produits chimiques et leurs impacts sur les écosystèmes et sur la biodiversité, afin d'informer sur les mesures à prendre. Rassemblant tout ce qui est connu et publié, cette évaluation a consisté en l’analyse de près de 1000 études par une trentaine de chercheurs du monde entier dans les différents champs disciplinaires concernés, de la biologie à la physique, la chimie, la toxicologie.

Les résultats ont été publiés dans le journal à comité de lecture : Environmental Science and Pollution Research (ESPR, Springer) en ligne en 2014 et sous forme d'une édition spéciale en janvier 2015.

Un extrait des conclusions :

  • Les néonicotinoïdes sont persistants - en particulier dans les sols - pendant des mois et, dans certains cas, pendant des années où ils s'accumulent. Cela augmente leurs impacts toxiques en augmentant la durée d'exposition des espèces non cibles (invertébrés du sol principalement).
  • Les métabolites des néonicotinoïdes (les composés issus de leur décomposition) sont souvent autant, voire plus toxiques, que les substances actives.
  • La combinaison de la persistance (pendant des mois ou des années) et de la solubilité dans l'eau a conduit à la contamination à grande échelle des sols, des eaux de surface et de la végétation traitée (et non traitée) et à l'accumulation dans les sols et les sédiments. Il existe des preuves solides que les sols, les cours d'eau et les plantes dans les milieux agricoles, urbains et les zones de drainage, sont contaminés avec des concentrations environnementales très variables par des mélanges de néonicotinoïdes et de leurs métabolites. Pour le milieu aquatique ce sont les invertébrés aquatiques, à la base de la chaîne alimentaire, qui sont les plus impactés.
  • La biodisponibilité à grande échelle de ces insecticides dans l'environnement mondial est à des niveaux qui sont connus pour induire des effets létaux et sublétaux sur un large éventail de micro-organismes bénéfiques terrestres des sols et aquatiques, des invertébrés et desvertébrés. Cette biodisponibilité induit des risques pour le fonctionnement des écosystèmes et les services éco-systémiques fournis par les écosystèmes terrestres et aquatiques, y compris les fonctions des sols et de l’eau douce, comme le recyclage de la matière organique et le cycle des éléments nutritifs, la production alimentaire, la lutte biologique et les services de pollinisation.
  • Expositions multiples des pollinisateurs : les pollinisateurs (comme les abeilles) sont exposés à travers, au moins : un contact direct avec les poussières pendant les semis ; la consommation du pollen, du nectar, des gouttes de guttation, des nectaires extra-floraux, du miellat issu de plantes cultivées et traitées ; l’exposition à l'eau contaminée ; la consommation de pollens et de nectar contaminés provenant des fleurs et des arbres sauvages qui poussent près des cultures traitées ou des plans d'eau contaminés. L’étude des réserves dans les colonies d'abeilles à partir d'un éventail d'environnements très variés à travers le monde montre que les colonies sont régulièrement exposées de manière chronique aux néonicotinoïdes et à leurs métabolites (le plus généralement de l'ordre de 1 à 100 ppb), souvent en combinaison avec d'autres pesticides dont certains sont connus pour agir en synergie avec les néonicotinoïdes.
  • Les impacts sur les pollinisateurs sont particulièrement préoccupants. Chez les abeilles, les concentrations réalistes sur le terrain nuisent à la navigation individuelle, l'apprentissage, la collecte de nourriture, la longévité, la résistance aux maladies et la fécondité. Pour les bourdons, les effets irréfutables au niveau de la colonie ont été trouvés chez les colonies exposées chez lesquelles la croissance est plus lente et la production de reines est bien moindre.
  • L’ensemble des preuves examinées indique que l’échelle actuelle d'utilisation des néonicotinoïdes n'est pas une approche de gestion de la lutte antiparasitaire durable et qu’elle compromet les actions de nombreuses parties prenantes dans le maintien et le soutien de la biodiversité, et par suite, des fonctions et les services écologiques rendus par divers organismes.
  • Malgré l’interdiction européenne partielle, les néonicotinoïdes restent très largement utilisés, notamment en France : la Commission européenne a restreint l’utilisation de trois substances actives de la famille des néonicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxam et imidaclopride), suite à plusieurs avis de l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), constatant les risques élevés de l’utilisation de ces substances pour les abeilles. Cette décision a constitué un premier pas important dans la reconnaissance du rôle de ces molécules dans le déclin des pollinisateurs constaté dans toute l’Europe et dans de nombreuses parties du monde. Malgré cela, ces produits restent utilisés sur de très larges surfaces, car les restrictions ne concernent ni les céréales d’hiver (la majorité en France) ni les traitements foliaires après floraison. Les abeilles et pollinisateurs continuent à être exposés (poussières des semis, pollen et nectar des adventices et des cultures suivantes...).
  • L’abeille et les pollinisateurs sont le vecteur de pollinisation indispensable à la biodiversité et aux rendements des cultures agricoles. La valeur économique de la pollinisation a été estimée à 28,5 milliards de dollars US par an dans l'UE, 35% de la production mondiale de nourriture est liée aux insectes pollinisateurs. On estime un déficit de 13,4 millions de colonies d’abeilles pour polliniser correctement les cultures européennes et en France à peine 25 % des colonies nécessaires sont présentes. Il est urgent et nécessaire d’agir.
  • Bien sûr, les néonicotinoïdes ne sont pas les seuls responsables du déclin des abeilles, mais lorsqu'elles ne seront plus chroniquement intoxiquées elles réagiront mieux aux autres agressions. Lorsque l'Italie a interdit leur usage, les mortalités de ruches ont chuté de 37% à 15% en trois ans.

Source document Agir pour l'environnement, Greenpeace, Fondation Hulot, UNAF, Agir pour la biodiversité, Générations futures

 

Le cycle du frelon

Janvier : les fondatrices sont en hivernage

Février - mars : émergence des reines, recherche d’un emplacement pour la construction d’un nid primaire

Mars - avril : les reines ont construit leur premier nid et pondent leurs premiers œufs, les larves naissent. Il faudra les nourrir, les reines sont seules à les nourrir. A cette periode on peut trouver dans les pièges des reines fondatrices

Mai : naissance des premières ouvrières, la reine ne sort plus du nid, elle pond. Les ouvrières modifient la grosseur des nids pour que la reine ait la place de pondre.

Juin : on peut commencer à trouver des ouvrières autour des ruches.

Juillet - août : construction d’un nid secondaire, aux dimensions plus conséquentes, il y a beaucoup d’ouvrières, la reine pond, il y a suffisamment d’ouvrières pour nourrir toutes les larves les nids recensés se trouvent à 49% en ville 43% en zone agricole, 7% en forêt

Novembre - décembre : mort des mâles puis des ouvrières, les reines quittent le nid.  

Plus d'infos sur le frelon :

  • Le frelon asiatique : un invasif nuisible ! du GDSA77 : cliquez ici
  • Hors série UNAF Mieux lutter contre le frelon asiatique (février 2020). Si vous êtes abonnée(e) à Abeilles et Fleurs, vous l'avez reçu en février.

Pour le commander : https://www.unaf-apiculture.info/IMG/pdf/bulletin_de_commande_hors-serie.pdf

Identification du frelon asiatique

 

frelon

 Le frelon  asiatique             le nid primaire                 le nid secondaire

Fiche d'aide à l'identification du frelon asiatique (source : MNHN Musée National d'Histoire Naturelle)

 

Fiches_Identification_Vespa_velutina_MNHN.pdf

Pétition nouveaux OGM (nouveauxogmjenveuxpas)

 ogm j en veux pas non plus

En partenariat avec 6 organisations françaises, l’UNAF lance une pétition pour permettre aux citoyens d’exprimer leur désaccord vis-à-vis de ces nouvelles techniques de manipulation génétique du vivant : www.nouveauxogmjenveuxpas.fr.
 
A l’heure actuelle et dans les prochains mois, l’Union Européenne discute des nouvelles techniques de manipulation génétique du vivant. Les industries et le gouvernement américain œuvrent pour une dérèglementation de ces techniques afin qu’elles ne soient pas considérées comme des OGM dans le but de contourner l’opposition citoyenne aux OGM.
 
L’enjeu est important : si ces techniques de manipulation génétique du vivant n’étaient pas qualifiées d’OGM par les décideurs politiques, adieu l’autorisation et l’évaluation préalable de ces technologies (y compris de leurs impacts sur les abeilles) et au revoir leur étiquetage dans les produits alimentaires… au détriment de notre santé et de la biodiversité.
 
N’hésitez pas à relayer largement ce message sur les réseaux sociaux !

Cummunique_agir_pour_environnement_18mars

Au terme de plus de deux heures et demi de débats, les députés ont interdit, dans le cadre de la loi Biodiversité, les insecticides néonicotinoïdes, repoussant néanmoins la date d’application au 1er septembre 2018 (initialement fixée au 1er janvier 2017 par la commission du Développement Durable). Entre ce vote et l’interdiction définitive prévue le 1er septembre 2018, plus d'un million de colonies d’abeilles auront disparu en France !

Ce report de l’interdiction fait écho aux pressions du ministre de l’agriculture et du président du groupe socialiste qui ont mis tout leur poids dans la balance pour tenter d’éviter une interdiction des pesticides « tueurs d’abeilles ». Il est à noter que la nouvelle secrétaire d’Etat à la Biodiversité s’en est remise à la sagesse des parlementaires, exprimant une position du gouvernement beaucoup moins favorables au lobby des pesticides que celle défendue par le ministre de l’agriculture chimique; qui a multiplié les pressions, notamment en adressant un courrier aux députés socialistes afin de les enjoindre de remettre en cause l'interdiction

Nonobstant ce report, le principe d’une interdiction des pesticides néonicotinoïdes est acté en seconde lecture, ce dont peuvent se réjouir les 130 000 signataires de la pétition initiée par Agir pour l’Environnement.

Cette victoire laisse néanmoins un goût amer puisque le report d’un an de la date de l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes va entraîner la disparition de 300 000 colonies d’abeilles supplémentaires en France.

Nul doute que le lobby agro-industriel garde, avec ce report, le secret espoir d’obtenir un nouveau changement de législation en 2017 ou 2018.

 

Emission Cash Investigation consacrée aux effets des pesticides sur le développement des enfants (sur Youtube)

En France et partout dans le monde, médecins et chercheurs lancent l'alerte sur les effets des produits chimiques sur le développement des enfants. Augmentation des cancers infantiles, multiplication des anomalies de naissance ou des troubles hormonaux, explosion de l'autisme : toutes ces pathologies pourraient bien avoir des causes environnementales. Les pesticides apparaissent en première ligne dans les rapports des chercheurs. Six multinationales contrôlent ce secteur : Syngenta, Bayer, Monsanto, Dow, Basf et Dupont. Elles règnent presque sans partage sur un marché colossal qui pèse cinquante milliards d'euros. Pendant un an, l'équipe de «Cash Investigation» a suivi à la trace leurs molécules. Certaines, dangereuses, s'invitent dans l'air que les enfants respirent tous les jours.
Elise Lucet 
France 2

https://youtu.be/bOSVKfmFusg

 

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