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Interdire les pesticides "tueurs d'abeilles", c'est possible !

 

Le feuilleton de la loi biodiversité continue à l’Assemblée nationale dans les prochains jours.

Comme vous le savez, nous ne devons pas lâcher sur l’interdiction des néonicotinoïdes et nous devons pour cela maintenir la pression auprès des députés. Nous avons perdu au Sénat mais nous savions que la bataille y était difficilement gagnable. A l’Assemblée, selon certaines analyses et en fonction de notre capacité de mobilisation, nous pourrions obtenir une avancée.

Le projet de texte passera en deuxième lecture à l’Assemblée au cours du mois de mars. 

Voici le calendrier précis :

- 26 février : date limite de dépôt des amendements

- 1er, 2, 8 et 9 mars : examen en commission du développement durable

- 15 mars : début de l’examen en séance plénière

Nous avons prévu au niveau national des actions en coordination avec d’autres organisations apicoles et environnementales. Elles sont en cours de finalisation et nous vous en parlerons plus en détail lors de notre AG du 27 février.

Signez la pétition qui demande d'inclure l'interdiction des néonicotinoïdes, des insecticides "tueurs d'abeilles" dans la loi biodiversité en partenariat avec "Agir pour l'environnement". 

Près de 80000 signatures en une semaine !

http://neonicotinoides.agirpourlenvironnement.org

Merci à tous de la signer et de la faire circuler autour de vous ! L'avenir des abeilles en dépend !

 

Syngenta échappe à son procès sur les pesticides (11 février 2016)

LE MONDE 11.02.2016 

"Après des années de procédure, le procès de la multinationale Syngenta, épinglée pour des épandages massifs de pesticides, n’aura pas lieu.

Ainsi en a décidé la cour d’appel de Versailles le 26 janvier, dans un arrêt qui vient d’être rendu public. Malgré cette fin en forme d’impasse, ce feuilleton judiciaire permet de donner un nouveau coup de projecteur sur les pratiques des géants de l’agrochimie mondiale, plus précisément sur celles du groupe suisse.

L’affaire remonte au début des années 2000. Jusque-là, certaines firmes productrices de semences utilisaient les services d’agriculteurs pour éliminer leurs stocks périmés ou non conformes. Ces derniers épandaient les graines invendables à un rythme accéléré sur leurs terres. La pratique est discutable, a fortiori lorsque les semences en question sont enrobées de sérieuses doses de pesticides.  

Alors que Syngenta appelle ce procédé le « semis de haute densité », la justice le considère plutôt comme un « abandon de déchet » potentiellement dangereux. C’est ce qui vaut à Syngenta Seeds Holding, filiale à 100 % du groupe suisse, d’être mise en examen en 2009 pour « élimination de déchets phytosanitaires pouvant produire des effets nocifs sur l’environnement ». L’exploitation agricole de Verteuil-d’Agenais, dans le Lot-et-Garonne, chez qui elle se débarrassait de cargaisons entières de semences de maïs déclassées, est également poursuivie.

 

Un pesticide interdit pour certains usages

 

Il ressort de l’instruction que cet exploitant a épandu 922 tonnes de graines dans ses champs entre juillet 1999 et juin 2003, sans précaution particulière. Or 10 % d’entre elles étaient notamment enrobées de Gaucho, un insecticide neurotoxique. Fabriqué par le groupe Bayer, il appartient à la famille des néonicotinoïdes, dont les trois principales molécules ont été suspendues dans l’Union européenne en 2013. Avant ce moratoire, le ministère de l’agriculture recommandait de protéger du Gaucho – interdit pour certains usages en France – les oiseaux et les mammifères sauvages en prenant soin de « récupérer les semences traitées accidentellement répandues » et de respecter un délai suffisant avant de replanter sur la parcelle traitée des fleurs qui risqueraient d’attirer les abeilles. Car ce pesticide, persistant, a pour particularité d’imprégner l’intégralité de la plante, même une fois celle-ci sortie de terre. 

A Verteuil-d’Agenais, le cortège des camions de Syngenta a alerté un agriculteur voisin, inquiet pour la faune de son étang. Il en parle à un apiculteur qui s’empresse d’éloigner ses ruches, avant d’avertir les autres éleveurs d’abeilles du Lot-et-Garonne.

Une plainte est déposée en 2002, à laquelle vont s’associer deux syndicats professionnels, dont l’Union nationale de l’apiculture française, et l’association Que choisir. Enquête de gendarmerie, perquisitions, mises en examen, poursuites : on ne peut pas dire que la justice a ignoré cette potentielle atteinte à l’environnement. L’affaire a certes pris du temps avant de parvenir au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, en passant par Mirmande et Toulouse. Mais l’ordonnance qui renvoie Syngenta Seeds Holding devant le tribunal pour « abandon de déchets » tombe finalement le 16 novembre 2011. Cinq jours plus tard, le 21 novembre, la société est dissoute pour se fondre intégralement dans sa maison mère, Syngenta.

 

Affaire classée

 

Les juges ont d’autant moins apprécié cette coïncidence troublante qu’ils n’en ont eu connaissance que lors de la première audience, en mars 2012. A l’issue de ce rebondissement, le procureur de la République saisit le tribunal de commerce de Toulouse – qui se dessaisit pour celui de Versailles, car le siège de Syngenta se trouve dans les Yvelines –, et demande que cette dissolution, vue comme frauduleuse, soit annulée. Ce qui fut fait le 18 mars 2015. Syngenta fait appel de la décision, avec succès : la cour d’appel de Versailles a estimé, le 26 janvier 2016, que « la seule date » de la dissolution ne pouvait caractériser la fraude. Affaire classée pour Syngenta. 

Mais peut-être pas pour l’agriculteur du Lot-et-Garonne. Lui qui avait reçu l’équivalent 12 000 euros au total pour les services rendus à l’époque pourrait avoir à régler l’addition en correctionnelle pour ses épandages hors normes. « Il ne reste plus que lui, il risque de trinquer, commente l’avocat Bernard Fau, qui représente les apiculteurs. Il est honteux que la responsabilité d’une société disparaisse avec son suicide. Dans le secteur de l’environnement, Il devient courant de créer autant de sociétés qu’il existe de risques ! » 

Jacques Monniot, directeur juridique de Syngenta France, soutient, lui, que l’absorption de la filiale par la maison mère était prévue dès 2010. « Cette année-là, nous avons décidé la liquidation de quarante autres sociétés sur les cinq cents environ que compte le groupe, argumente-t-il. Cela correspond à une politique récurrente de simplification de la gestion. Il s’agit d’optimiser notre stratégie de reporting financier, pas d’échapper à nos responsabilités : nous nous portons garants de notre filiale. » Sauf que dans les faits, celle-ci ne peut plus être jugée. « D’autre part, il n’a jamais été rapporté de dommage, ni établi de préjudice pour l’environnement dans ce dossier », conclut-il.

Depuis 2003, la réglementation française ne permet plus d’éliminer les semences déclassées dans les champs. Les firmes qui les produisent ont désormais généralement recours à l’incinération qu’elles confient à des cimenteries ou à des techniques de lavage des graines. Comme le fait remarquer M. Monniot, « tout cela a un coût »."

Source : Le Monde (11 février 2015)

Adhésion au GDSA et bon de commande de médicament

Frelon asiatique :

Il faut reprendre le piégage mais pas à côté des ruches, les reine fondatrices vont faire des nids primaires entre février et avril, souvent près des anciens nids, contre des bâtiments, des haies il faudra donc disposer les pièges de façon aléatoire, près des bâtiments.

Varroa :

Il n’y a plus rien à faire sauf à observer, s’il y a des tombées de varroa sur les plateaux de ruches, un traitement à l’acide oxalique peut être utile mais partiellement efficace, la ponte redémarre et les varroas qui se trouvent dans les alvéoles de ponte ne seront pas atteintes.  Un traitement au printemps pourra être plus efficace.

Distribution des médicaments :

Comme tous les ans les adhérents GABI pourront retirer leurs médicaments commandés soit lors de la journée sanitaire à Savigny le 23 avril, soit à partir de cette date à ma MADAM le samedi après-midi.

Assemblée générale du GDSA :

Tous les adhérents GABI sont adhérents GDSA. Vous êtes donc expressément invités à venir à l’assemblée générale du GDSA le 12 mars à la salle des fetes de Saint Denis Les Rebais (77510)  à 9 heures près de Coulommiers.

 

Gérard BERNHEIM

 

Formulaire adhesion GDSA et commande 2016

La charte des cueilleurs d'essaims

charte

 

1) Le cueilleur d’essaim est bénévole, son objectif est de rendre service. 

2) Il s’engage à figurer sur une liste afin d’être contacté pour cueillir des essaims dans les espaces publics et chez les particuliers qui l’appellent. 

3) Il détermine le secteur géographique (si possible proche de son domicile) dans lequel il se rend disponible pour intervenir. 

4) Il est facilement joignable, de préférence par téléphone. Et s’il ne peut pas intervenir, il explique comment joindre un autre cueilleur d’essaim capable de le remplacer (par exemple en indiquant la page SOS-essaims du site www.gabi77.org )

5) Il s’assure qu’il s’agit bien d’abeilles et note soigneusement le lieu, la situation, l’accessibilité, la taille de l’essaim et depuis quand il s’est posé à cet endroit. Si l’essaim n’est pas récupérable, il donne des conseils judicieux pour la sécurité des personnes et autant que possible pour la survie des abeilles. 

6) Il se déplace dans le temps qu’il a convenu avec la personne qui le contacte. 

7) Il emporte avec lui tout le matériel nécessaire à la récupération de l’essaim. 

8) Il a un matériel en bon état. 

9) Il reste calme et courtois. 

10) Il sait que l’opération peut engendrer un comportement agressif des abeilles, et il prend toutes les dispositions nécessaires pour que cette opération se déroule avec le moins de risque possible pour les personnes et pour les biens.

11) Il s’efforce de récupérer la totalité de l’essaim, quitte à ne venir reprendre sa ruchette qu’au soleil couché. 

12) Il laisse le lieu dans un état de propreté et de sécurité convenable, et notamment, il pulvérise de l’eau sur le point d’accrochage de l’essaim pour éviter que survivent des petites grappes d’abeilles perdues accrochées à l’odeur de leur reine. 

13) Le cueilleur d’essaim intervient gratuitement. Toutefois, lorsqu’il est appelé loin de sa zone habituelle d’intervention, il peut accepter d’être défrayé de ses dépenses de carburant.

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